samedi 13 novembre 2010

046 - Un livre sur la vie de Margaret Trudeau, née Sinclair

Un article de Nathalie Petrowski pour la Presse sur la nouvelle biographie de Margaret Trudeau.

Mémoires d'une jeune fille en fleurs bipolaire

En 1968, Margaret Sinclair avait 20 ans. C'était une rebelle sans cause, avec des yeux bleus, des fleurs dans les cheveux et un soupirant du nom de Pierre Elliott Trudeau. Aujourd'hui, à 62 ans, elle a les mêmes yeux bleus, des cheveux courts, deux ex-maris et quatre petits-enfants. Mais elle a enfin une cause: la maladie mentale, et tout particulièrement la bipolarité, dont elle est devenue une ardente porte-parole.

Avoir croisé Margaret Trudeau n'importe où à Montréal, sur l'avenue des Pins où habite son fils Sasha ou à Outremont où vit Justin, je ne crois pas que je l'aurais reconnue. À 62 ans, celle qui fut une sorte de Lady Di de la période hippie ne ressemble que très vaguement à la jeune fille de 23 ans que le Canada a découverte au bras du premier ministre de 52 ans qui venait de l'épouser. Il reste peut-être un peu de cette Margaret dans son regard clair. Pour le reste, la femme que je rencontre dans les locaux de Flammarion, son éditeur français, n'a plus rien de la Margaret ingénue et médiatisée des années 70. Cheveux courts blond cendré, visage marqué par les années et dépourvu de toute trace de Botox ou de chirurgie plastique, elle porte une veste Chanel mouchetée de gris, un foulard de soie rose et des magnifiques bottes de cavalier noires. Elle vit à Montréal depuis un peu plus de trois ans dans un condo près de la montagne. Quand elle part marcher sur le mont Royal ou qu'elle roule en Bixi, personne ne la reconnaît.



«J'aime beaucoup l'anonymat de ma vie montréalaise», dit-elle avec ce sourire fragile qui a fait sa renommée. Plus tard, pourtant, elle passera une remarque acide sur la couverture de son autobiographie en français où l'éditeur a préféré mettre une photo d'elle à 23 ans plutôt qu'une photo d'aujourd'hui comme pour l'édition anglaise. «Il paraît que les gens au Québec ne me connaissent plus, que je ne suis plus d'actualité, lance-t-elle avec sarcasme comme s'il était impossible que qui que ce soit l'ait oubliée.

Sa voix et ses mots
Obtenir une entrevue avec elle a été long et compliqué. Elle voulait, puis elle ne voulait plus. Son horaire était trop chargé. Elle soignait une bronchite. J'ai insisté à cause du livre et de ce qu'elle y raconte honnêtement, brutalement et sans avoir peur de se montrer sous son jour le plus sombre, le plus fou, le plus malade. J'ai rarement lu la chronologie d'une descente aux enfers aussi poignante, faite de dépressions, d'euphories incontrôlées et destructrices et d'au moins deux longs internements dans des hôpitaux psychiatriques. Ce n'est pas elle qui a écrit le livre, mais c'est tout comme. «Même si je suis capable d'écrire et que je le fais à l'occasion, j'ai préféré laisser à des gens de métier le soin de le faire. J'avais besoin de prendre mes distances. Les lecteurs auront peut-être l'impression que je déballe toute ma vie privée dans ce livre, mais ce n'est pas le cas. Il y a de grands pans de ma vie qui n'y sont pas. Je ne nomme pas de noms. Je ne règle pas de comptes. Je ne parle que de moi. Et ce qui résonne dans ce livre, c'est ma voix et mes mots.»

Pour ce qui est des noms, ce n'est pas tout à fait vrai. Le livre évoque son amitié avec Andy Warhol, Truman Capote, Barbra Streisand et ses liaisons amoureuses avec Leonard Cohen, le sénateur Ted Kennedy, l'acteur Jack Nicholson et Ron Wood des Rolling Stones.

Pour ce qui est de ses mots, par contre, pas de doute. Margaret Trudeau est un impétueux moulin à paroles. Dès la première question, un torrent de mots s'est mis à débouler de sa bouche tandis que son regard fixait obstinément la table comme si elle monologuait avec elle-même. Les rédacteurs Caroline Moorehead et Lawrence Scanlan ont dû mettre des mois et des mois à retranscrire les millions de mots qu'elle leur a livrés. Et la partie n'a pas dû être facile. Car même si Margaret Trudeau réussit maintenant à mieux contrôler sa bipolarité, elle ne dégage pas vraiment la sérénité d'une femme en parfaite possession d'elle-même. La maladie a laissé ses traces, notamment sous la forme d'une énergie survoltée piquée d'accès subits de rage qui surgissent au détour d'une phrase. À 62 ans, Margaret Trudeau n'est pas de tout repos. Elle l'était encore moins à 23 ans quand elle s'est mariée.

«Pourquoi j'ai épousé Pierre? Parce qu'il m'a choisie et qu'on ne résiste pas au charisme d'un homme comme lui. N'importe quel autre homme de son âge, je ne m'y serais pas intéressée, mais Pierre, c'était différent. Notre mariage a été une erreur à cause de la différence d'âge, mais aussi parce que Pierre pensait que j'étais malléable comme de l'argile et qu'il pourrait me façonner en petite femme parfaite. Autant dire qu'il ne savait pas à qui il avait affaire! En tant que couple, nous avons été un désastre, mais en tant que parents, nous avons fait du bon travail ensemble. Oui, nous avons réussi cela.»

Margaret concède que la prison dorée du 24, Sussex et les pressions venant avec son statut de première dame ont exacerbé sa maladie. «J'ai vécu des pressions énormes qui ont créé un déséquilibre psychique que mes trois maternités successives n'ont fait qu'augmenter. Au bout de sept ans, je n'en pouvais plus, j'étais en train de devenir folle et ça m'a pris une dose phénoménale de courage pour quitter ce mariage, mais je n'avais pas le choix. C'était ça ou j'en crevais.»

Je lui demande si elle voit un lien entre Lady Di et elle. Elle n'aime pas la comparaison. «Lady Di n'avait pas fait d'études universitaires. Elle venait d'un milieu privilégié qui n'avait rien à voir avec le mien. Pour le reste, je ne l'ai pas connue. Je ne peux pas dire si elle souffrait ou non de dépression.»

Et que dire de vedettes comme Britney Spears, Lindsay Lohan ou même Paris Hilton dont les comportements publics indiquent qu'elles ont peut-être des problèmes similaires aux siens? «Ces jeunes filles me semblent fragiles, mais je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête. Personne ne le sait sauf elles-mêmes. Ce qui est terrible, c'est que le monde entier les juge. Mais de quel droit, je vous le demande? De quel droit?»

La maladie mentale
Le mot humiliation revient souvent au fil des pages de son autobiographie. Rabaissée par un mari froid, rationnel et pingre qui la veut pieds nus et enceinte dans la cuisine, jugée par une opinion publique qui ne lui pardonne pas ses nuits folles au Studio 54 à New York ou dans un hôtel de Toronto avec les Rolling Stones, ridiculisée par la presse qui la traite de mère irresponsable et pourchassée par les paparazzis qui la croquent dans des positions embarrassantes comme en témoigne cette photo qui a fait le tour du monde et qui la montre ne portant pas de petites culottes, Margaret Trudeau a connu son lot d'humiliations. A-t-elle l'impression d'avoir retrouvé sa crédibilité? «Aujourd'hui, en tout cas, on m'écoute, répond-elle. Je gagne ma vie en donnant des conférences sur la maladie mentale à la grandeur du Canada. Mes salles sont toujours pleines. On m'écoute, on me consulte et je sens que je contribue positivement à la société.»

Divorcée de l'homme d'affaires Fried Kemper avec qui elle a eu deux enfants, Margaret a aujourd'hui quatre petits-enfants, trois grands fils et une seule fille, Alicia. C'est à Alicia et à toutes les filles dont la mère est aux prises avec une maladie mentale qu'elle a dédié son livre. Pourquoi? «Parce que la maladie mentale des femmes est différente de celle des hommes. Quand j'ai perdu mon fils Michel et que je pouvais à peine respirer, puis deux ans plus tard quand, Pierre est mort, il a fallu que je rassemble toutes mes énergies pour me soigner. Alicia n'avait que 9 ans et pendant trois années complètes, elle m'a perdue. Par la suite, elle m'a accompagnée sans me juger dans mes premiers pas vers un certain équilibre.»

Sa santé mentale, dit-elle, lui est revenue le jour où elle a accepté sa bipolarité et où elle a cessé d'être accro à ses phases d'euphorie maniaque. En 2001, en se retrouvant à l'air libre après un internement de deux mois et demi, elle a changé son alimentation, cessé de fumer de la mari, s'est mise au jogging et au yoga, ponctuant le tout d'une médication légère et occasionnelle. «Plus jeune, je voulais être utile. J'étais loin de me douter que cette utilité s'actualiserait un jour grâce à la maladie mentale. L'important pour moi aujourd'hui, c'est que je serve aux autres et non plus qu'ils se servent de moi.»

Célèbre au moment où la culture de la célébrité se mettait en place, Margaret Trudeau aura connu 15 longues minutes de gloire. Mais contrairement à bien de ses compagnons d'infortune, elle a survécu. C'est en soi un exploit.


Crédit photo ; L'Actualité

045 - Emma Watson, ligne de vêtement bio

Voici un article  du site CocoPerez sur les ambitions de Emma Watson dont la carrière Harry Potterienne tire à sa fin.

With the end of the Harry Potter franchise soon approaching, Emma Watson suddenly has a lot more free time on her hands.
But the actress is definitely going to keep busy. Aside from attending college, Emma will also be creating her own clothing line!
The 20-year-old cutie is collaborating with Alberta Ferretti to create a collection. Reveals Emma:
"We are doing an organic clothing range. I can't reveal the name yet but there will be more information about it soon."
But don’t expect anything very modern as Emma’s inspiration is English actress Jane Birkin. Adds the cutie, "Very classic, 60s Jane Birkin.”
So just how did Emma get involved with Ferretti?
Turns out the actress was the one who was approached. Emma reveals Ferretti “wrote to me and said, 'I saw what you did with People Tree and I think it's a great idea and will you do something with me?'"
And we're loving that the collection will be organic. Emma adds:
"I will put it out there that I will work for anyone for free if they are prepared to make their clothing fair trade organic."
Unfortunately, you'll need to wait to check out the new clothes. The line won't be released until late next year.

vendredi 12 novembre 2010

044 - Rien de trop beau pour Ralph Lauren

Article   de RelaxNews sur le site de cyberpresse, Ralph Lauren organise un gros spectacle alliant son, lumière et technologie pour fêter les 10 ans de son site internet.

Ralph Lauren organise deux spectacles pour fêter ses sites Internet


Crédit photo ; Ralph Lauren

Pour fêter le dixième anniversaire de son site américain d'e-commerce, et le lancement de sa version britannique, Ralph Lauren organise deux spectacles en public «quatre dimensions» ce 10 novembre, dans ses magasins de Madison Avenue (New York) et Bond Street (Londres).

L'expérience sensorielle durera dix minutes et fera appel à de la musique d'ambiance, et même à du parfum Ralph Lauren. Les façades des deux magasins s'illumineront et projetteront des images de mannequins et de joueurs de polo sur quatre étages. Les spectacles seront visibles sur Internet dès le 11 novembre sur le site Ralph Lauren.

David Lauren, le fils du fondateur de la marque, a déclaré à l'International Herald Tribune qu'il considérait ces spectacles comme un parfait amalgame de mode, d'art et de technologie. «Ca va tout changer -- je n'en reviens pas -- ça va changer la façon dont nous regardons l'architecture. Ca va changer le commerce, le cinéma, la publicité, tout.» Les spectacles ont été créés en superposant des effets d'optiques créés par de minuscules pixels de lumière sur des répliques en 3D des immeubles.

Cette dernière prouesse technologique de Ralph Lauren n'est pas une surprise. Le mois dernier, la marque est arrivée deuxième (ex-aequo avec Louis Vuitton) de l'index Digital IQ des marques de luxe, développé par Scott Galloway, professeur à la Stern School of Business de l'Université de New York et fondateur de la société d'analyse marketing Luxury Lab. L'index évaluait les «compétences numériques» de 72 marques de luxe dans le monde, en analysant leur site Internet, leur stratégie de marketing numérique, leur présence sur les réseaux sociaux et leurs applications pour smartphones.

Ralph Lauren a reçu des louanges pour ses applis pour portables et son site d'e-commerce (qui rapporte 200 millions de dollars par an aux États-Unis), entre autres.


Vidéo "Behind the scene"


043 - Une limonade luxueuse

Un article  de l'Agence France-Presse sur le site de cyberpresse qui nous annonce le retour du luxe sous forme de boisson.

La limonade en or, breuvage de luxe


Crédit photo Agence France-Presse

Contacté par un client de Dubaï à la recherche d'une boisson sans alcool extraordinaire, un limonadier de Champagnole en France a élaboré une limonade de luxe : dans le liquide sucré, scintillent une myriade de paillettes d'or 24 carats en suspension.
«L'effet est seulement visuel, les paillettes sont tellement fines qu'on ne les sent même pas sur la langue et encore moins au goût, ce qui étonne souvent les gens. Elles donnent juste un effet fun et festif», explique Hugo Sublet, 39 ans, patron de la petite entreprise de limonade artisanale.

Enfant, il était un grand amateur de cette boisson. Il a finalement épousé la fille d'un limonadier avant de reprendre au début des années 2000 l'entreprise familiale créée en 1856, pour la renommer Elixia.
Et quand un importateur de boisson de Dubaï s'est tourné vers lui au printemps 2010 pour trouver un «produit original et festif» qui se dénoterait de la concurrence, il dit s'être «inspiré du champagne à paillettes d'or qui marche très bien chez les rappeurs américains».

«L'alcool est interdit dans certains pays, un produit festif sans alcool comme le nôtre peut remplacer la bouteille de vin. Il y a un véritable créneau à exploiter», assure le limonadier dont les produits, confectionnés exclusivement avec du sucre de canne et des arômes naturels, se veulent haut de gamme.

«Nos volumes de production sont restreints et je ne veux pas sacrifier la qualité du produit pour une histoire de prix. Nous diffusons donc dans les cafés, hôtels et restaurants de luxe», explique-t-il.
La société de Champagnole est notamment connu pour sa limonade bio et ses blanc et rouge «limés», un mélange de vin et de limonade.

Toutes variétés comprises, la société, qui emploie deux salariés, produit environ 500 000 bouteilles par an et écoule 50% de sa production à l'étranger. Sur le marché européen, la bouteille à paillette d'or se vendra entre huit et dix euros.

Selon Hugo Sublet, «le prix reste correct pour une boisson sympa et originale qui peut amuser à un anniversaire, une fête ou à Noël».

Sélectionnée parmi les innovations du dernier Salon international de l'agroalimentaire de Paris, cette limonade de luxe plait et intrigue. La composition du breuvage et sa teneur en or sont un secret industriel. Car la plus grosse difficulté est de maintenir les paillettes entre deux eaux. «Nous avons mis un mois pour trouver une épaisseur de feuille spécifique», explique le limonadier.

«Le soft drink avec des paillettes d'or, c'est une innovation mondiale, il n'y a qu'Elixia à Champagnole qui fait cela», s'enthousiasme Hugo Sublet, qui espère conclure une vente avec les magasins Bon marché à Paris et Harrods à Londres. «Ce serait une vitrine extraordinaire pour nous», admet-il.
Le chef d'entreprise confie avoir aussi été contacté par des importateurs d'Allemagne, de Russie, d'Australie et d'Asie. Des contacts lui ont expliqué qu'au Japon, «ingérer de l'or est synonyme de longue vie, notre produit intéresse donc particulièrement».

042 - Découverte musicale : Antonio Paul - City Dreams

041 - Style blog III

Inspiration


Crédit photo ; fashiontoast

040 - Parution d'un livre sur la vie de Cléopâtre

Voici un article  de Kathryn Harrison paru sur le site du New York Magazine sur le nouveau livre de Stacy Schiff : Cléopâtre : une vie. Ce livre pourrait-il inspirer une mode égyptienne?

Femme Fatale

Papyri crumble away. What remains of her home is 20 feet underwater. She died before Jesus was born. Her first biographers never met her, and she deliberately hid her real self behind vulgar display. A cautious writer would never consider her as a subject. Stacy Schiff, however, has risen to the bait, with deserved confidence. “Saint-Exupéry: A Biography” and “Véra (Mrs. Vladimir Nabokov)” demonstrated her mastery of the form. “The Great Improvisation,” Schiff’s analysis of Benjamin Franklin’s years in Paris, revealed a different genius: the intellectual stamina required to untangle the endlessly tricky snarls created by the intersection of human personalities and international relations.
“Mostly,” Schiff says of “Cleopatra: A Life,” “I have restored context.” The claim stops sounding humble when we understand what it entails. Although it’s not Schiff’s purpose to present us with a feminist revision of a life plucked from antiquity, in order to “restore” Cleopatra — to see her at all — one must strip away an “encrusted myth” created by those for whom “citing her sexual prowess was evidently less discomfiting than acknowledging her intellectual gifts.” Lucan, Appian, Josephus, Dio, Suetonius, Plutarch — the poets, historians and biographers who initially depicted Cleopatra were mostly Roman and all male, writing, for the most part, a century or more after her death with the intent to portray her reign as little more than a sustained striptease.
And although Alexandria was the intellectual capital of the known world and Egypt an ancient pioneer of gender equality, the country had “no fine historian” to counter the agendas of those for whom “impugning independent-minded women was a subspecialty.” As Schiff observes, Cleopatra may boast “one of the busiest afterlives in history,” including incarnations as “an asteroid, a video game, a cliché, a cigarette, a slot machine, a strip club, a synonym for Elizabeth Taylor,” but the single piece of documentary evidence that might be traced to her own hand is “perhaps and at most, one written word” (translated as “Let it be done,” with which she or her scribe signed off on a decree). The woman left no primary sources.
Born in 69 B.C., Cleopatra ascended the throne of Egypt at 18. As childhood was not a subject of great interest to the ancients, Schiff explains, “players tended to emerge fully formed” into the public consciousness, their recorded lives beginning when they first influenced history. To distract the present-day reader from the absence of her subject’s early years, Schiff neatly draws our attention to a different, albeit geographic, femme fatale — Alexandria. Balanced on the sparkling Mediterranean coast, with a parade-ready colonnade running the length of the city and mechanical marvels like hydraulic lifts, coin-operated machines and statues with flickering eyes, Egypt’s capital made Rome look like the “provincial backwater” it was. Schiff’s rendering of the city is so juicy and cinematic it leaves one with the sense of having visited a hopped-up ancient Las Vegas, with a busy harbor and a really good library.
When Cleopatra came to power it was, in accordance with her father’s will, as co-ruler with her 10-year-old brother, Ptolemy, to whom she was wed. Probably her parents were also full siblings. The Egyptian practice of incest among royals was adopted by her Macedonian forebears, who had ruled Egypt since the death of Alexander the Great. But Cleopatra had no more intention of consummating a pro forma marriage than she did of sharing power with a little boy. Educated rigorously with an eye to her future rule, she’d paid careful attention to her father’s missteps as well as his triumphs. To keep her crown required Rome’s allegiance, which she captured in 48 B.C., swiftly and with the flair and ingenuity for which she would be remembered.
Goaded into exile as a result of a failed attempt to oust Ptolemy and his advisers, Cleopatra, 21, had herself stuffed into a sturdy sack, smuggled back into her own palace, and presented thus to Julius Caesar, who, taking advantage of Egypt’s political upheaval, had installed himself in the capital. While even her detractors agree, grudgingly, that Cleopatra was blessed with megawatt charisma as well as a formidable intelligence — she spoke nine languages — there is no record of how she persuaded Caesar to support her hegemony rather than making Egypt a province of Rome, and “no convincing political explanation” for his remaining with her in Alexandria for months while his own empire languished. We do know that when he left, Cleopatra was pregnant. Clearly a seduction had been accomplished, and she had far the most to gain from it.
To discover what truths remain after two millenniums, Schiff must consider her limited and inconsistent sources through the lenses of anthropology, archaeology and psychology, revealing a ruler who, centuries before those disciplines had been invented, used a similar set of tools to consolidate and maximize the power she inherited. What Schiff describes as Cleopatra’s ability “to slide effortlessly from one idiom to another” depended on what was in fact an astute and arduous campaign to secure the allegiance of a people whose religion and culture she borrowed to suit her own ends. Detractors misrepresented her use of jaw-droppingly over-the-top spectacle as proof of decadence rather than the art of a political visionary. From the beginning of her reign, the young queen had manipulated her largely illiterate populace by staging elaborate productions that underscored and cemented the idea of her divinity and her therefore incontestable rule.

Gliding up the Nile, having styled herself as Isis, Cleopatra presented Caesar to “cheering crowds” agog at the gigantic royal barge embedded with gold and ivory and bearing colonnades and 18-foot gilded statues. For as long as nine weeks Cleopatra displayed herself and her alpha mate as “the earthly visitation of two living gods.” And her auspiciously timed pregnancy allowed her to advertise the fertility of their union. When her child was born, she named him Caesarion and, in a further reworking of the myth she inherited, installed “little Caesar” as her co-ruler after his father’s assassination in 44 B.C. Caesar fit neatly into the role of Isis’s partner, Osiris. The supreme male divinity was murdered by enemies who spared his “young male heir and a devoted quick-thinking consort.” As Schiff dryly observes, “the Ides of March handily buttressed the tale.”
Egypt had the wealth to underwrite Roman wars; Cleopatra needed Roman clout to keep her throne; it had long been Rome’s intent to annex Egypt. In 41 B.C., Mark Antony, intending to learn where Cleopatra’s post-Caesar loyalties lay, summoned her to Tarsus. Fluent in pantheons other than Egypt’s, Cleopatra there descended as Venus, with an entourage befitting the goddess of love. Her silver-oared barge had purple sails and an orchestra of lyres, flutes and pipes, everything perfumed by “countless incense offerings.” Fair maidens dressed as nymphs and graces worked the ropes while beautiful cupids fanned the queen under her golden canopy. The “blinding explosion of color, sound and smell” captivated another gaping multitude, and the equally astonished Mark Antony followed Cleopatra back to Alexandria. Again using biology to shape destiny, she promptly bore him a son and a daughter, and then another son; she and her lover remained together for the better part of a decade. Death didn’t part so much as bind them together indefinitely, with tandem suicides concluding their biographies on a note of high drama and guaranteeing the staying power of a romance that had held their contemporaries in thrall.
Cleopatra mythologized herself before anyone else had the chance. Roman contemporaries misread the pageants she acted out; early biographers were biased, xenophobic, politically motivated and sometimes sensationalistic, writing for an audience that expected to be dazzled by intrigues reflecting its assumptions. It’s dizzying to contemplate the thicket of prejudices, personalities and propaganda Schiff penetrated to reconstruct a woman whose style, ambition and audacity make her a subject worthy of her latest biographer. After all, Stacy Schiff’s writing is distinguished by those very same virtues.

039 - Sauve qui peut (la vie)

Voici un article de Manhola Dargis paru dans le New York Magazine sur la présentation spéciale du film "Sauve qui peut (la vie)" de Jean-Luc Godard.


Even After 30 Years, the Film of the Moment


Film Desk
Isabelle Huppert in Jean-Luc Godard’s “Every Man for Him- self”

When it was first shown in the United States in 1980, Jean-Luc Godard’s “Every Man for Himself” was greeted as a new beginning for a filmmaker who had spent the last decade exploring the foreign land known as video. Mr. Godard himself, who as a young man had worked in the Paris publicity department of 20th Century Fox, helped pave the way for his return to cinema with a big promotional push for what he called his “second first film.” The first (feature) was of course “Breathless.”
Jacques Dutronc and Nathalie Baye in a scene from the film, in which he leaps across a kitchen table and falls on top of her.
Made when he was 28, “Breathless” was the shot heard around the world in 1960. By the time “Every Man for Himself” was released in New York he was 49 and was being positioned as something of an eager comeback kid. By then, as one magazine interviewer assured readers, friends had deserted Mr. Godard and the critics had forgotten him. He had become a “cultural nonperson,” if only of course because mainstream publications hadn’t bothered to keep up with him. Only now, armed with three name actors — Isabelle Huppert, Nathalie Baye and Jacques Dutronc — and a festival-ready movie shot in beautiful, commercially viable 35-millimeter film, could the eternal enfant terrible again be formally accepted.

A new 35-millimeter print of “Every Man for Himself” begins a two-week run at Film Forum Friday and once more it is the film of the moment, if now for different reasons. On Saturday Mr. Godard is being awarded an honorary Oscar that he has said he won’t accept in person. The Oscar, his refusal and accusations of anti-Semitism have unsurprisingly stirred up a minor storm. With few notable exceptions, rational conversations, including about the work itself, have been largely absent, partly because some critics shut down completely when confronted by Mr. Godard, as evident by some of the condescending dismissals that greeted his last, “Film Socialism,” when it was shown at the Cannes Film Festival in May.

“Every Man for Himself” is more approachable than much of Mr. Godard’s recent work, with its dense layers of sound and image, epigrams and allusions. Organized into sections, “Every Man” includes one segment titled “The Imaginary” which largely involves Denise (Ms. Baye), a young woman who labors in television but has moved to the countryside to work on a new project, perhaps a novel. In doing so, she has pulled away from her lover, the pointedly named Paul Godard (Mr. Dutronc), a filmmaker at the center of the subsequent section, “Fear.” The next, “Commerce,” in turn follows a prostitute, Isabelle (Ms. Huppert).

The women meet when Isabelle responds to an ad that Denise has placed to rent her and Paul’s apartment.
The domestic sphere haunts “Every Man for Himself,” as does the suggestion that relationships between men and women are doomed. Paul lives in a hotel and complains to Denise about the ad for their apartment. She in turn accuses him of wanting a guardian angel, and wanting love to come out of their shared work. He counters that without work love is just “bursts of passion,” an idea that is put into visual terms late in the film when Paul abruptly leaps across a kitchen table and falls on top of Denise, sending them both crashing to the floor. Shown in slow motion, this encounter is pictorially extraordinary, but also intensely bleak because it suggests that without work, this is the only way Paul can express love.

His relationships with his ex-wife (Paule Muret) and daughter (Cecile Tanner, the daughter of the director Alain Tanner) share similar undercurrents of despair and violence. In one of the film’s most shocking scenes Paul is heard in voice-over making salacious comments about his daughter to another unseen man as the camera fixes on her image. Denied a voice, the girl is defenseless against both the vocal and visual assaults. In another episode Paul goes out with his ex and their daughter to celebrate the girl’s birthday, a celebration that opens with the girl reciting an essay about the historic migration of blackbirds from the country to the city and ends badly when Paul tosses his gifts literally in his daughter’s face.

The connection between male sexual violence and filmmaking runs like a thread through “Every Man for Himself.” The central chapters in the film — the imaginary, fear and commerce — could be a distillation of what is demanded of filmmakers to make movies. But these words also cling to the women in the film, who are by turns the subject of male imaginings (as when Paul talks about his daughter), male dread (evident in Paul’s violent outbursts) and male money (as in the scenes of prostitution). Paul is implicated in modes of sexual domination, as when a male hotel worker offers him his body (chasing him like a rabid fan) and when he hires Isabelle for sex. By virtue of being a filmmaker it’s also clear that he himself is a whore.

Whore and john both: in the film’s most notorious scene, Isabelle visits a male client, a businessman, who coordinates a sexual machinelike display that is almost near-comic in its tortuous choreography and depressing for the same reason. Seated behind a desk like an executive, the businessman instructs his male assistant and a naked female prostitute to service him, an order that finds the woman under the desk, her pale naked rump in the middle of the frame and staring out, as it were, at the camera. The businessman might be an executive, a suit, in the lingo of the movie industry, but here he’s also a director. Just as the male hotel worker who clutched so ferociously at Paul said, there’s “nothing better” than a little backside.

038 - Un Oscar pour Godard malgré les soupçons d'antisémitisme

Lien vers l'article du quotidien français le matin , le style de la Nouvelle Vague française ferait-il un retour?

Jean-Luc Godard n'ira pas à Los Angeles chercher l'Oscar d'honneur que lui décerne l'Académie américaine, qui maintient pourtant sa volonté, malgré les soupçons d'antisémitisme du cinéaste.

Jean-Luc Godard, pourfendeur d’Hollywood et personnalité controversée aux Etats-Unis pour ses positions sur Israël et les Juifs, recevra samedi à Los Angeles un Oscar pour l’ensemble de sa carrière, sans honorer de sa présence une ville où les cinéphiles vénèrent son héritage.

L’icône de la Nouvelle Vague, qui fêtera ses 80 ans en décembre, sera distingué samedi soir par l’Académie des sciences et techniques du cinéma lors des Governors Awards, au côté notamment de Francis Ford Coppola et de l’acteur Eli Wallach.

Après une valse-hésitation de plusieurs mois, le réalisateur avait mis fin au suspense fin octobre, en annonçant qu’il ne viendrait pas chercher sa statuette à Los Angeles, sans donner de raison.

La décision n’était pas vraiment une surprise de la part d’un cinéaste qui fuit les apparitions publiques et avait snobé en mai dernier le festival de Cannes, qui présentait son dernier opus, "Film Socialisme".

Elle a néanmoins pu être interprétée par certains comme un ultime pied-de-nez à Hollywood, que Godard a souvent critiqué - à travers notamment Steven Spielberg - tout en admirant son âge d’or.

Godard est-il antisémite?
La polémique est venue d’un autre front, avec la parution début octobre d’un article à la une du Jewish Journal, intitulé "Jean-Luc Godard est-il antisémite?"

La publication américaine y énumérait de multiples controverses déclenchées par le cinéaste, antisioniste assumé et défenseur de la cause palestinienne, qui avait notamment accolé dans son documentaire "Ici et ailleurs" (1976) des images d’Hitler et de l’ancienne Premier ministre d’Israël Golda Meir.

Début novembre, le New York Times puis le Los Angeles Times ont relayé la polémique, le premier en titrant "Un Oscar d’honneur ravive la controverse" et le second en demandant: "Est-ce un problème si (Godard) est antisémite?" - ce à quoi le journaliste répondait, en substance, non.

L’Académie a dû sortir du bois en réaffirmant son intention de décerner au cinéaste franco-suisse un Oscar d’honneur, récompensant "une extraordinaire contribution à l’art du cinéma".

"L’antisémitisme est bien sûr déplorable, mais l’Académie n’a trouvé aucune accusation convaincante à l’encontre de M. Godard", a-t-elle précisé.

Un héritage bien vivant
Etrangers à la polémique, les fans du cinéaste se sont pressés mercredi soir à la projection de "Film Socialisme" dans le cadre du festival de l’American Film Institute (AFI Fest) à Hollywood, où le film a fait salle comble.

"Godard est un cinéaste brillant qui a toujours quelque chose d’intéressant à dire et à porter l’écran", déclare Kirk Stricker, professeur de yoga. Citant de mémoire toute la filmographie du cinéaste, il avoue sa fascination pour "son esthétique, ses points de vue politiques, le mélange des mots et des images, des mots et de la musique, des mots et du silence".

Julio Perez, jeune monteur et réalisateur, assure pour sa part avoir été "hypnotisé" par "A bout de souffle" (1960). "J’essaie de le voir une fois par an, c’est comme un pèlerinage cinématographique. Godard ose, il est radical, ses idées sont libératrices et excitantes pour les réalisateurs", dit-il.

La directrice du festival, Jacqueline Lyanga, rappelle que Godard "a eu une énorme influence sur le cinéma américain", de Scorsese à De Palma, en passant par Soderbergh, Tarantino ou Jarmusch. "La place de l’individu, les histoires personnelles, le réalisateur-auteur, toutes ces idées restent très fortes dans le cinéma américain", dit-elle.

"Les jeunes artistes et les jeunes réalisateurs veulent aller à la source des réalisateurs qui les inspirent. C’est pourquoi ils se tournent vers le passé, pour savoir qui a influencé Soderbergh ou Tarantino. Et là, on trouve Godard".

jeudi 11 novembre 2010

037 - Changement de garde dans la mafia

La mode des mafieux, comme dans le film Le Parrain, pourrait-elle faire un come-back?

Lien vers l'article de Brian Myles sur le site du Devoir

Dans sa propre maison, rue Antoine-Berthelet, à Cartierville. Le jardin privé du parrain de la mafia montréalaise, Nicolo «Nick» Rizzuto, s’est transformé en scène de crime. Le patriarche du clan sicilien est tombé sous les balles, hier vers 17h40. Son assassinat, un geste à haute valeur symbolique, est l’ultime preuve qu’un nouvel ordre se dessine sur l’échiquier du crime organisé.

Rizzuto, 86 ans, était déjà en arrêt cardiorespiratoire lorsqu’il a été conduit à l’hôpital, où son décès a été constaté. Deux thèses probables circulaient au moment de mettre sous presse. Soit qu’un ou des tueurs ont frappé à la porte du parrain de la mafia pour l’abattre. Soit qu’un tireur d’élite a fait feu de l’extérieur, une information véhiculée par Claude Poirier, sur les ondes de LCN. Les policiers fouillaient d’ailleurs un terrain boisé, à l’est de la maison, au moment de mettre sous presse.

«C’est très particulier de s’en prendre à un vieillard de 86 ans, dans sa résidence. Ça pourrait avoir un impact, a confié une source du milieu policier. Mais c’est un peu ça, avec la mafia. La vengeance est un plat qui se mange froid.»

Des voisins ont indiqué aux nombreux médias présents sur place qu’ils avaient entendu au moins un coup de feu.

Les deux femmes qui se trouvaient en compagnie de Rizzuto ont subi un important choc nerveux. Elles ont été conduites à l’hôpital, où elles devaient être rencontrées par les enquêteurs dans la soirée, en leur qualité de témoins principaux du drame.

Un immense périmètre de sécurité a été dressé sur les lieux de la somptueuse résidence de la famille Rizzuto, près du bois de Saraguay, à Cartierville. Les informations circulaient au compte-gouttes. «C’est un membre important. Plusieurs thèses sont étudiées pour l’instant», a dit Denis Mainville, commandant du Service de police de Montréal (SPVM).

Jeu de coulisses


L’assassinat de Nicolo Rizzuto amène une autre preuve du changement de garde au sein de la mafia. Depuis l’extradition de Vito Rizzuto (le fils du parrain) aux États-Unis, en 2006, pour un triple règlement de compte survenu au début des années 1980, à New York, le clan sicilien est en pleine déchéance.

Les récentes révélations des médias concernant la mainmise de la mafia sur les grandes entreprises de construction au Québec auraient-elles précipité la débâcle du clan sicilien? «Il planait un doute [sur Nick Rizzuto]. On a entendu dire dans le milieu criminel que sa vie était menacée», a dit une source du milieu policier.

Nick Rizzuto a dû enterrer son propre petit-fils, Nick Rizzuto Jr. Le 28 décembre dernier, celui-ci a été abattu en pleine rue à Montréal, à l’angle de la rue Upper Lachine et de l’avenue Wilson. Ce meurtre, non résolu, a envoyé le signal que le clan Rizzuto ne pouvait plus bénéficier de l’impunité dont il jouissait depuis sa prise de contrôle du crime organisé par le sang, à la fin des années 1970.
La disparition inexpliquée de Paolo Renda s’inscrit dans la même logique de changement de garde. Âgé de 70 ans, Renda était le bras droit et le gendre de Nick Rizzuto. Ses qualités de médiateur étaient appréciées dans le monde interlope, jusqu’à ce qu’il soit enlevé, le 20 mai dernier. Sa femme a alerté les policiers après avoir retrouvé sa voiture vide, la clé dans le contact tout près de la résidence du couple (à un jet de pierre des Rizzuto). Renda n’a pas été revu depuis.

D’autres figures importantes du clan sicilien, dont Federico Del Peschio (un ami de Vito Rizzuto), ont été tués au cours des derniers mois.

Les années de guerre

Né le 18 février 1924, dans le village de Catolica Eracle (sud de la Sicile), Nicolo Rizzuto a émergé à la tête de la mafia à la suite d’une guerre de pouvoir avec le clan calabrais, dans les années 1970.

 L’assassinat de Paolo Violi (le successeur de Vic Cotroni), en 1978, a marqué le début de son règne, en association avec le puissant clan des Cuntrera-Caruana, des spécialistes du trafic de drogue international et du blanchiment d’argent.

Agostino Cuntrera, proche collaborateur du clan Rizzuto, avait été reconnu coupable de complot pour meurtre sur la personne de Violi (Paolo Renda fut lui-même soupçonné pour ce meurtre). Considéré comme un successeur potentiel du parrain vieillissant, il a été assassiné en juin dernier.

Avec la complicité du clan Cuntrera-Caruana, Nick Rizzuto et son fils, Vito, ont monté un large empire criminel et financier, basé surtout sur le trafic de haschisch, de cocaïne et d’héroïne. Dès la fin des années 1980, le FBI estimait leur fortune commune à 500 millions de dollars.
Le patriarche avait des antennes partout dans le monde, travaillant avec les filières criminelles aux États-Unis, en Italie et au Vénézuéla.

Nick Rizzuto a connu ses ennuis les plus sérieux avec la justice en 2006, dans le cadre de l’opération Colisée, à la suite de laquelle il a été condamné en 2008 à quatre ans de prison pour trafic de drogue, gangstérisme, paris illégaux et possession illégale de biens. Grâce à un calcul généreux du temps passé en détention préventive (deux ans ont compté pour quatre ans), sa peine restante fut d’un mois de détention.

Petit vidéo d'inspiration : Gracieuseté Youtube

036 - Vogue Curvy

Une autre preuve de l'acceptation des rondeurs par le monde de la mode, le site de Vogue Italie  propose une section pour les femmes plus en courbes !

Quelques images des styles proposés, crédit photo Vogue Italia



035 - Style blog - Curves

La mode des blogs plus size nous propose des belles tenues pour les femmes plus rondes : Voici Gabi de Young, fat and fabulous et un  lien vers son blog

Crédit photo : Young, Fat and Fabulous

034 - Style blog

Inspirante image du blog de betty

Crédit photo le blog de betty

033 - Agents russes démasqués aux États-Unis: Moscou identifie le traître

Le look agents russes pourrait-il faire revenir la mode de la guerre froide?

Lien vers l'article de Luc Perrot sur Cyberpresse

Vladimir Poutine avait parlé d'une «haute trahison» après le démantèlement en juin d'un réseau d'agents de Moscou aux États-Unis: le traître à l'origine de ce revers retentissant est un responsable des services de renseignement, dont la défection a lancé une vaste purge.

Selon le très réputé quotidien russe Kommersant, qui cite jeudi des sources anonymes au sein des services secrets, le traître a été identifié comme étant le colonel Scherbakov, un responsable du SVR, le service de renseignement extérieur.

Cette information a été confirmée par un responsable de la commission à la sécurité de la Douma (chambre basse du Parlement), Guennadi Goudkov, lui-même un ancien des services.

«Le préjudice causé par le colonel Scherbakov est tellement énorme qu'il faut en analyser les causes», a-t-il dit à l'agence Interfax.

Le porte-parole du SVR, Sergueï Ivanov, n'a ni confirmé ni démenti ces informations, déclarant ne «pas commenter des informations de presse», selon les agences russes.

D'après les sources de Kommersant, Scherbakov a «longtemps travaillé au SVR comme chef du département américain du service travaillant avec les agents illégaux».

Il était donc le supérieur des dix agents arrêtés en juin aux États-Unis et livrés le mois suivant à Moscou dans un échange de prisonniers digne de la guerre froide.

Selon Kommersant, Scherbakov a quitté son pays trois jours avant la visite en juin du président russe Dmitri Medvedev aux États-Unis. L'affaire des espions avait éclaté peu après.

Le journal s'étonne que les services russes ne se soient pas inquiétés du fait que la fille du colonel Scherbakov vivait elle-même aux États-Unis. Son fils, qui travaillait selon Kommersant dans le service russe de lutte contre le trafic de drogue, avait pour sa part quitté le pays peu avant.

Selon le journal, dont les informations étaient reprises jeudi par les médias publics en Russie, le démantèlement du réseau par Washington a de fait donné lieu à une vaste enquête interne.

«C'est une grande lessive, au terme de laquelle des têtes et des épaulettes vont sauter», a déclaré une source du journal.

Une rumeur court même sur le remplacement à la tête du SVR de Mikhaïl Fradkov (ex-premier ministre) par Sergueï Narychkine, le chef de cabinet de l'actuel président Dmitri Medvedev, ajoute Kommersant.
Une mutation qui, si elle se vérifiait, soulignerait encore l'étroite imbrication des services de l'État et des services secrets en Russie depuis l'arrivée au Kremlin en 2000 de l'ex-agent du KGB Vladimir Poutine.
En juillet, Vladimir Poutine, aujourd'hui premier ministre, avait explicitement mis le revers des services russes sur le compte d'une «haute trahison».

«Les traîtres finissent toujours mal», avait-il ajouté, dans une allusion à peine voilée aux traditions de vengeance des services secrets contre leurs transfuges.

«Nous savons qui il est et où il est. Il a trahi soit pour de l'argent, soit parce qu'il s'est fait coincer sur quelque chose», a déclaré à Kommersant un membre de l'administration du Kremlin.

«Vous ne devez pas en douter: un Mercader a d'ores et déjà été mis sur ses traces», a-t-il dit, citant le nom de l'agent espagnol du NKVD (ancêtre du KGB) qui fut chargé par Moscou d'assassiner l'ancien leader bolchevique Léon Trotsky en 1940 au Mexique.

Les services de la Russie post-communiste n'ont pas forcément renoncé aux usages en vigueur durant la guerre froide.

Alexandre Litvinenko, un agent du FSB (ex-KGB) réfugié à Londres et devenu un opposant au Kremlin est mort en 2006 d'un empoisonnement au polonium 210, une substance hautement radioactive. Londres exige en vain l'extradition du principal suspect, l'ex-agent du FSB Andreï Lougovoï.

032 - Taxe sur l'automobile: le projet avance

Lien vers l'article de cyberpresse de Denis Lessard


Le gouvernement du Québec va acquiescer à la demande de la Métropole et des villes défusionnées qui veulent imposer une taxe spéciale sur les automobiles de l'Ile de Montréal, dans le but de financer le transport en commun.

«À partir du moment où les maires décident de taxer eux mêmes on va regarder si on ne peut pas faire un aménagement. On regarde cette demande positivement» a indiqué mardi le ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard.

La semaine dernière, La Presse révélait que le maire de Montréal, Gérald Tremblay et son collègue de Westmount, Peter Trent avaient transmis une lettre à Québec demandant l'autorisation d'imposer une taxe spéciale pour tous les véhicules de l'Ile de Montréal. En vertu de la loi 22, adoptée il y a deux ans, Montréal pouvait déjà appliquer un tel droit sur les autos immatriculées sur son territoire. Mais exempter les automobilistes des villes défusionnées aurait transformé l'Île en gruyère, des voisins auraient été ou non taxés, sur la base de leur adresse.

Montréal fait des projections sur les recettes prévisibles de cette taxe qui serait prélevée par la Société d'assurance automobile du Québec, lors du renouvellement de l'immatriculation.

Dans leur lettre, les maires Tremblay et Trent ne mentionnaient pas le niveau prévu pour cette taxe. En revanche, ils précisaient que celle-ci serait modulée en fonction de la cylindrée du véhicule. On pensait aussi à des abattements pour les véhicules hybrides, moins polluants.

031 - Deux hydroliennes seront installées dans le fleuve Saint-Laurent à Montréal

Article paru sur le site du devoir

Une entreprise québécoise installera d'ici peu deux prototypes d'hydroliennes qui produisent de l'électricité grâce au courant marin dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Montréal.

Le projet pilote, réalisé par l'entreprise RSW RER et d'un coût total de 18 millions, a été dévoilé en grande pompe hier matin à Montréal lors d'une conférence de presse.

L'entreprise a obtenu une aide financière de 3 millions du gouvernement du Québec par le biais de l'Agence de l'efficacité énergétique.

«Nous souhaitons, par cet investissement, que le Québec soit un joueur majeur des énergies émergentes, a affirmé la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau. Avec nos 40 000 mégawatts d'hydroélectricité, nous sommes déjà des leaders sur le plan mondial en matière d'énergie verte et renouvelable.»

«Notre objectif, c'est non seulement de développer une nouvelle filière avec les hydroliennes, mais également une filière industrielle qui est 100 % québécoise», a ajouté la ministre.

Elle était accompagnée de son homologue fédéral, Christian Paradis, et de représentants de RSW. Le financement d'Ottawa, de 2,8 millions, proviendra de Technologies du développement durable Canada (TDDC).

Les deux turbines TREK, conçues et construites au Québec et d'une capacité de 250 kilowatts chacune, seront immergées dans le fleuve Saint-Laurent près du Vieux-Port de Montréal, au large de la Cité du Havre. Leur production sera suffisante pour alimenter en énergie l'équivalent de 750 foyers.

Mme Normandeau a souligné que l'électricité qui pourrait être produite par des turbines hydroliennes installées dans des cours d'eau de la province demeurerait une source d'énergie complémentaire pour le Québec.

Mais selon la ministre, elle pourrait être essentielle pour répondre à des besoins particuliers, comme ceux de communautés nordiques, qui s'approvisionnent en électricité grâce à des centrales au diesel polluantes et coûteuses.

Impact environnemental


Le vice-président de RSW et responsable du projet des hydroliennes, Imad Hamad, a dit qu'un suivi environnemental très «serré» sera assuré lors de l'installation des turbines. Il a également indiqué avoir travaillé en collaboration avec Pêches et Océans Canada pour respecter les normes environnementales.

Selon M. Hamad, puisque les hélices des hydroliennes fonctionneront à basse vitesse, elles ne risquent pas de gêner les espèces marines. Quant à l'impact sonore, M. Hamad a assuré qu'il serait minime.

Le mouvement écologiste Greenpeace ne partage toutefois pas cet avis et dit voir «d'un mauvais oeil le développement possible d'hydroliennes dans les rivières et les fleuves du Québec».

Dans un communiqué diffusé en fin de journée, le directeur de Greenpeace au Québec, Éric Darier, affirme que «ce n'est tout simplement pas l'option la plus judicieuse dans le contexte actuel de surplus énergétique électrique».

À son avis, les gouvernements auraient dû miser sur des investissements pour augmenter l'efficacité énergétique.

Selon Greenpeace, la stratégie du gouvernement du Québec en matière d'écoénergie pour affranchir le Québec des énergies fossiles «est en panne sèche».

«Bien que Greenpeace soit en faveur des énergies renouvelables, l'annonce d'aujourd'hui des gouvernements est de la poudre aux yeux pour détourner l'attention de l'opinion publique sur l'exploration et l'exploitation des énergies sales au Québec», a ajouté M. Darier.

L'Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPR) a pour sa part dit «accueillir avec joie» l'annonce, ajoutant que cela permettra de créer de nombreux emplois dans ce secteur au Québec.

mardi 9 novembre 2010

030 - Vivre dans une maison laboratoire

On peut lire cet article de Carole Thibodeau sur le site de cyberpresse:

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Louise Laferrière et Gilles Drouin, deux «boomers raisonnablement écolos», cherchaient une maison dans les Cantons-de-l'Est pour se rapprocher de leur fille Catherine, qui était enceinte. «Celle-là nous a plu par sa beauté, son magnifique terrain et son environnement», résume Louise.
Ce n'est qu'en lisant le contrat d'achat que... surprise! ils ont réalisé qu'ils s'apprêtaient à acquérir une des maisons les plus écolo-sophistiquées au monde, par surcroît observée sous toutes ses coutures par des scientifiques chevronnés désireux de confirmer que le bâtiment se comporte aussi bien en pratique qu'en théorie.

Quatorze mois plus tard, le couple propriétaire se réjouit encore de son choix, enchanté de son nid estrien et heureux de participer à l'innovation en marche dans leur propre maison «laboratoire». «Ce qui m'épate le plus, dit Louise, c'est la constance de la température, du sous-sol à l'étage. Et la qualité de l'air est incontestable. Dans le temps des Fêtes, il n'y avait pas la moindre buée dans les fenêtres, et nous étions 40 personnes.»

Le couple participait, en début de semaine, au Forum sur les maisons EQuilibrium tenu à Montréal par la Société canadienne d'hypothèque et de logement (SCHL).

Branchée de partout
Une fois par mois, Louise et Gilles voient arriver la technicienne de CIMA (firme d'ingénierie), qui prend sur place des données pour la SCHL: consommation d'eau (trois compteurs: eau chaude, eau totale et eau extérieure), énergie (photovoltaïque et thermique, récupération de la chaleur des eaux ménagères), qualité de l'air (taux de CO2, présence de polluants), consommation du téléviseur ou du réfrigérateur, etc.

Par ailleurs, indique Bradley Berneche, président de Maisons Alouette (le constructeur), les deux ordinateurs de l'Université Concordia enregistrent, toutes les deux minutes, les données provenant de plus d'une centaine de capteurs qui mesurent la vitesse du vent, l'exposition à la lumière, le potentiel de chauffage solaire, les températures intérieure et extérieure, l'humidité et la température de l'air sous les panneaux photovoltaïques, dans les masses thermiques, et quoi encore, en science, il faut ce qu'il faut. «C'est de la recherche, dans le but de trouver de nouvelles façons de faire», explique M. Berneche. Les données sont envoyées à l'Université Concordia par la compagnie de domotique Regulvar.

Hydro-Québec elle-même mesure environ 25 paramètres relatifs à l'action de la pompe géothermique, la ventilation ou la circulation de l'eau dans le plancher radiant. La société d'État s'est tout de suite rendu compte que Gilles avait branché un appareil de chauffage dans le garage. «J'y ai installé mon établi, je voulais travailler au chaud, rapporte Gilles. Le garage était bien isolé mais non chauffé.»

Étrange bruit
Au début, le couple trouvait fort inconfortable un bruit de ventilateur sous les panneaux solaires, qui démarrait brusquement plusieurs fois par jour. Un petit courriel à «Brad» et les choses se sont arrangées. «Nous avons programmé le système de ventilation pour qu'il démarre plus graduellement», relate le président de Maisons Alouette.

Autre anecdote: depuis le mois d'août, un surplus de 500 watts se manifeste sur le compteur d'Hydro-Québec, comme si cinq ampoules de 100 watts étaient continuellement allumées. Le mystère n'est pas encore résolu, mais ça ne saurait tarder, c'est l'avantage d'être «cobayes» de recherche, comme disent Louise et Gilles!

Pas pleinement «nette zéro»
ÉcoTerra produit-elle autant d'énergie qu'elle en consomme, comme le veut l'objectif EQuilibrium? Pas tout à fait. «Elle demande grosso modo 20% de l'énergie consommée par une maison équivalente, répond M. Berneche. Nous avons choisi de nous en tenir à cette performance pour que la maison demeure abordable.» Rappelons que deux autres habitations EQuilibrium du Québec, le triplex Le Soleil de Verdun et la maison Alstonvale de Hudson, réalisent totalement l'objectif «net zéro».

Louise et Gilles consomment un peu plus d'énergie que prévu par les concepteurs de la maison: ils ont acheté des luminaires plus énergivores, ils chauffent le garage et ils ont illuminé leur maison de décorations de Noël, l'an dernier.

Le projet ÉcoTerra a coûté 650 000$, dont 200 000$ pour l'apprentissage (modélisations, recherche), précise Badley Berneche. La maison, qui fait 2519 pieds carrés habitables, a été vendue 350 000$ (plus taxes), incluant le terrain de 115 000 pieds carrés généreusement paysagé, la fosse septique et le système géothermique. La préfabrication a permis de réduire le coût. «Pour réaliser un profit raisonnable, je devrais vendre une maison identique 100 000$ de plus», dit M. Berneche.

On peut faire une visite virtuelle de la maison ÉcoTerra sur www.cmhc-schl.gc.ca, cliquer sur consommateur, EQuilibrium, visites virtuelles, ÉcoTerra.

Le laboratoire EQuilibrium
Construire des maisons qui ne consomment pas plus d'énergie qu'elles en produisent, autrement dit des maisons à «énergie nette zéro», tel est le défi lancé en 2006 aux constructeurs du pays par la Société canadienne d'hypothèque et de logement. Début 2007, la SCHL arrêtait son choix sur douze projets, dont trois au Québec: Abondance Montréal, à Verdun, ÉcoTerra, à Eastman et Alstonvale, à Hudson. Les deux premières sont déjà occupées par des propriétaires et des locataires. La troisième, presque terminée au printemps dernier, a été détruite par un incendie, mais l'effort d'innovation, de modélisation et de recherche a permis d'en apprendre beaucoup. Pour les concepteurs, constructeurs, chercheurs et autres partenaires engagés dans ce programme, EQuilibrium signifie des histoires exaltantes et une pépinière d'innovations. Les maisons EQuilibrium doivent satisfaire à des critères élevés sur cinq aspects: la santé des occupants, la performance énergétique, l'utilisation des ressources, l'empreinte environnementale et l'accessibilité.

Une première mondiale
Schéma de l'innovation principale faite pour la maison ÉcoTerra, à Eastman, de Maisons Alouette, une des 10 maisons canadiennes du programme EQuilibrium de la SCHL, dont trois au Québec.
La chaleur dégagée par les panneaux photovoltaïques est récupérée à trois fins : préchauffer l'eau domestique, chauffer la dalle du sous-sol et sécher le linge.
L'air entre sous la toiture aux soffites et est chauffé par le soleil avant d'entrer dans la maison.
L'air préchauffé par le système BIPV/T alimente en chaleur le sèche-linge.
La dalle de béton ventilée est alimentée en air chaud provenant du système BIPV/T.
Un échangeur de chaleur air-eau alimente en chaleur le réservoir de préchauffage de l'eau chaude domestique.

lundi 8 novembre 2010

029 - Le style Preppy serait-il à la mode?

Voici un article paru sur le site du New York Magazine qui explique un nouveau partenariat entre Urban Outfitters et la marque ultra preppy J. Press...

Lien vers l'article



Photo: Courtesy of J. Press for Urban Outfitters

J. Press, the preppy menswear label beloved by every Ivy Leaguer with Wall Street ambitions, has partnered with Urban Outfitters to make a line of sweaters, ribbon belts, ties, vests, and shirts. The collection features a tie in Princeton orange, a scarf in Dartmouth green, and a belt in Cornell red, among other collegiate-inspired items that are perfect for frolicking around the quad and spilling beer. Even sillier yet, none of these things will actually be bought by authentic preps, since Ivy Leaguers would of course buy such things at their Ivy League college bookstores with their parents' money.

jeudi 4 novembre 2010

028 - Après Ralph Lauren, Tommy Hilfiger sur les champs

En avril dernier, une des marques typique de style preppy américain a ouvert ses portes rue Montaigne tout près des Champs-Élysées à Paris. Le 5 novembre, c'est au tour de Tommy Hilfiger d'ouvrir ses portes sur cette avenur mytique. Sur le site de FashionMag.com on peut lire un article de Jean-Paul Leroy sur le nouveau magasin Tommy Hilfiger. La "preppy-tude" s'empare de la France!

Lien vers l'article : Tommy Hilfiger a ouvert sur les Champs-Elysées
C’est ce vendredi matin 5 novembre, avec un petit jour de retard sur la date prévue, que Tommy Hilfiger ouvre au public son magasin des Champs-Elysées. Même si l’inauguration officielle avec Tommy Hilfiger himself n’interviendra que le 18 novembre. Cette unité de 835 m² dédiés à la vente, mais de 1533 m² au total, est présentée par la griffe d’origine américaine comme le flagship français. Et comme une référence en Europe. A l’image sans nul doute de l’aura mondial des Champs-Elysées auprès des touristes notamment.


comité Champs-Elysées, Tommy Hilfiger
Une façade à la new-yorkaise sur les Champs-Elysées

La marque a voulu faire de ce point de vente parisien un concentré de lifestyle Tommy Hilfiger comme dit son créateur. On y retrouvera donc le concept qui fait l’héritage de la marque, avec notamment un mélange éclectique de meubles et d’accessoires vintage venus des Etats-Unis, mais aussi de régions de France.
Dès la façade, à l’allure new yorkaise même si la façade originale du bâtiment a été conservée, le style Hilfiger passe par une monumentale arcade rétro-éclairée en noyer et en vitrage dépoli.

Le rez-de-chaussée, voué au sportswear, tailored et accessoires pour homme, compte un parquet en chêne français et de vastes tapis persans. L’une des voûtes du plafond abrite un lustre italien des années 1950. A noter, l’escalier fait de verre et de lambris parcouru par un tapis persan surteint. Celui-ci est surplombé d’un lustre en verre coloré. Les visiteurs peuvent également emprunter un ascenseur en verre pour se rendre au premier étage.

Ce niveau présente le sportswear, la collection défilé (Hilfiger Collection), le footwear et les accessoires femme ainsi qu’un secteur enfant. Le sol, en béton poli de type industriel, renvoie à des éléments vintage en blanc et en noyer.

Enfin, le sous-sol est consacré à l’univers "culturel" de la marque avec des objets aux racines rock’n roll et new-yorkaises de la marque, un coin DJ, etc. Cette unité parisienne a été conçue par les équipes internes de Tommy Hilfiger.

Par Jean-Paul Leroy

027 - Calvin Klein et les cosmétiques

Au début du mopis d'octobre la maruqe de luxe Burberry a lancé sa toute première collection de cosmétique. Calvin Klein se lancera sur la même voie dans un avenir relativement proche. Voici un article du site FashionMag.com écrit par Céline Vautard qui explique la nouvelle entente entre Calvin Klein et les entreprises Coty quant à un partenariat dans les produits cosmétiques.

Lien vers l'article

Calvin Klein va lancer du maquillage avec Coty

L’univers de Calvin Klein (Phillips-Van Heusen Corporation) s’apprête encore à s’étoffer. La marque vient en effet de confier à Coty le développement et la commercialisation d’une nouvelle ligne de produits cosmétiques.


Calvin Klein, Coty
Le parfum Calvin Klein Beauty

Déjà riche d’un large portefeuille de licences (Coty Prestige comprend Balenciaga, Bottega Veneta, Cerruti, Chloé, Jil Sander, Marc Jacobs … et Coty Beauty comporte Adidas, Céline Dion, David et Victoria Beckham, Esprit, Guess, Miss Sixty …), Coty, qui détient aussi celle des parfums Calvin Klein, renforce son partenariat avec la marque en annonçant le développement et la commercialisation en 2012 d’une ligne complète de maquillage.

"Les parfums Calvin Klein sont parmi les plus populaires au monde, et nous sommes convaincus que cette nouvelle ligne renforcera le positionnement dynamique de Coty et de Calvin Klein sur le marché de la beauté", a déclaré Bernd Beetz, directeur général de Coty Inc.
"Coty a fait un excellent travail pour la croissance de notre activité de parfumerie dans le monde entier", a déclaré Tom Murry, président directeur général de Calvin Klein, Inc. "Nous pensons que la centralisation de nos activités dans les secteurs de la parfumerie et du maquillage avec le même partenaire créera des synergies très intéressantes".

Sans dévoiler encore le concept, les deux sociétés parlent déjà de "repousser les limites de la gamme des produits de maquillage telle que nous la connaissons aujourd'hui".

De quoi étendre encore davantage l’univers Calvin Klein, Inc. qui distribue des collections de vêtements pour homme et femme ainsi qu’une large gamme de produits sous les marques Calvin Klein Collection, ck Calvin Klein, Calvin Klein, Calvin Klein Jeans et Calvin Klein Underwear. Parmi l’éventail de l’offre figurent accessoires, chaussures, vêtements de nuit, sous-vêtements, bas et chaussettes, maillots de bain, ceintures, lunettes, montres, bijoux, manteaux, cosmétiques et parfums, ainsi que du mobilier pour la maison.

Par Céline Vautard