samedi 13 novembre 2010

046 - Un livre sur la vie de Margaret Trudeau, née Sinclair

Un article de Nathalie Petrowski pour la Presse sur la nouvelle biographie de Margaret Trudeau.

Mémoires d'une jeune fille en fleurs bipolaire

En 1968, Margaret Sinclair avait 20 ans. C'était une rebelle sans cause, avec des yeux bleus, des fleurs dans les cheveux et un soupirant du nom de Pierre Elliott Trudeau. Aujourd'hui, à 62 ans, elle a les mêmes yeux bleus, des cheveux courts, deux ex-maris et quatre petits-enfants. Mais elle a enfin une cause: la maladie mentale, et tout particulièrement la bipolarité, dont elle est devenue une ardente porte-parole.

Avoir croisé Margaret Trudeau n'importe où à Montréal, sur l'avenue des Pins où habite son fils Sasha ou à Outremont où vit Justin, je ne crois pas que je l'aurais reconnue. À 62 ans, celle qui fut une sorte de Lady Di de la période hippie ne ressemble que très vaguement à la jeune fille de 23 ans que le Canada a découverte au bras du premier ministre de 52 ans qui venait de l'épouser. Il reste peut-être un peu de cette Margaret dans son regard clair. Pour le reste, la femme que je rencontre dans les locaux de Flammarion, son éditeur français, n'a plus rien de la Margaret ingénue et médiatisée des années 70. Cheveux courts blond cendré, visage marqué par les années et dépourvu de toute trace de Botox ou de chirurgie plastique, elle porte une veste Chanel mouchetée de gris, un foulard de soie rose et des magnifiques bottes de cavalier noires. Elle vit à Montréal depuis un peu plus de trois ans dans un condo près de la montagne. Quand elle part marcher sur le mont Royal ou qu'elle roule en Bixi, personne ne la reconnaît.



«J'aime beaucoup l'anonymat de ma vie montréalaise», dit-elle avec ce sourire fragile qui a fait sa renommée. Plus tard, pourtant, elle passera une remarque acide sur la couverture de son autobiographie en français où l'éditeur a préféré mettre une photo d'elle à 23 ans plutôt qu'une photo d'aujourd'hui comme pour l'édition anglaise. «Il paraît que les gens au Québec ne me connaissent plus, que je ne suis plus d'actualité, lance-t-elle avec sarcasme comme s'il était impossible que qui que ce soit l'ait oubliée.

Sa voix et ses mots
Obtenir une entrevue avec elle a été long et compliqué. Elle voulait, puis elle ne voulait plus. Son horaire était trop chargé. Elle soignait une bronchite. J'ai insisté à cause du livre et de ce qu'elle y raconte honnêtement, brutalement et sans avoir peur de se montrer sous son jour le plus sombre, le plus fou, le plus malade. J'ai rarement lu la chronologie d'une descente aux enfers aussi poignante, faite de dépressions, d'euphories incontrôlées et destructrices et d'au moins deux longs internements dans des hôpitaux psychiatriques. Ce n'est pas elle qui a écrit le livre, mais c'est tout comme. «Même si je suis capable d'écrire et que je le fais à l'occasion, j'ai préféré laisser à des gens de métier le soin de le faire. J'avais besoin de prendre mes distances. Les lecteurs auront peut-être l'impression que je déballe toute ma vie privée dans ce livre, mais ce n'est pas le cas. Il y a de grands pans de ma vie qui n'y sont pas. Je ne nomme pas de noms. Je ne règle pas de comptes. Je ne parle que de moi. Et ce qui résonne dans ce livre, c'est ma voix et mes mots.»

Pour ce qui est des noms, ce n'est pas tout à fait vrai. Le livre évoque son amitié avec Andy Warhol, Truman Capote, Barbra Streisand et ses liaisons amoureuses avec Leonard Cohen, le sénateur Ted Kennedy, l'acteur Jack Nicholson et Ron Wood des Rolling Stones.

Pour ce qui est de ses mots, par contre, pas de doute. Margaret Trudeau est un impétueux moulin à paroles. Dès la première question, un torrent de mots s'est mis à débouler de sa bouche tandis que son regard fixait obstinément la table comme si elle monologuait avec elle-même. Les rédacteurs Caroline Moorehead et Lawrence Scanlan ont dû mettre des mois et des mois à retranscrire les millions de mots qu'elle leur a livrés. Et la partie n'a pas dû être facile. Car même si Margaret Trudeau réussit maintenant à mieux contrôler sa bipolarité, elle ne dégage pas vraiment la sérénité d'une femme en parfaite possession d'elle-même. La maladie a laissé ses traces, notamment sous la forme d'une énergie survoltée piquée d'accès subits de rage qui surgissent au détour d'une phrase. À 62 ans, Margaret Trudeau n'est pas de tout repos. Elle l'était encore moins à 23 ans quand elle s'est mariée.

«Pourquoi j'ai épousé Pierre? Parce qu'il m'a choisie et qu'on ne résiste pas au charisme d'un homme comme lui. N'importe quel autre homme de son âge, je ne m'y serais pas intéressée, mais Pierre, c'était différent. Notre mariage a été une erreur à cause de la différence d'âge, mais aussi parce que Pierre pensait que j'étais malléable comme de l'argile et qu'il pourrait me façonner en petite femme parfaite. Autant dire qu'il ne savait pas à qui il avait affaire! En tant que couple, nous avons été un désastre, mais en tant que parents, nous avons fait du bon travail ensemble. Oui, nous avons réussi cela.»

Margaret concède que la prison dorée du 24, Sussex et les pressions venant avec son statut de première dame ont exacerbé sa maladie. «J'ai vécu des pressions énormes qui ont créé un déséquilibre psychique que mes trois maternités successives n'ont fait qu'augmenter. Au bout de sept ans, je n'en pouvais plus, j'étais en train de devenir folle et ça m'a pris une dose phénoménale de courage pour quitter ce mariage, mais je n'avais pas le choix. C'était ça ou j'en crevais.»

Je lui demande si elle voit un lien entre Lady Di et elle. Elle n'aime pas la comparaison. «Lady Di n'avait pas fait d'études universitaires. Elle venait d'un milieu privilégié qui n'avait rien à voir avec le mien. Pour le reste, je ne l'ai pas connue. Je ne peux pas dire si elle souffrait ou non de dépression.»

Et que dire de vedettes comme Britney Spears, Lindsay Lohan ou même Paris Hilton dont les comportements publics indiquent qu'elles ont peut-être des problèmes similaires aux siens? «Ces jeunes filles me semblent fragiles, mais je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête. Personne ne le sait sauf elles-mêmes. Ce qui est terrible, c'est que le monde entier les juge. Mais de quel droit, je vous le demande? De quel droit?»

La maladie mentale
Le mot humiliation revient souvent au fil des pages de son autobiographie. Rabaissée par un mari froid, rationnel et pingre qui la veut pieds nus et enceinte dans la cuisine, jugée par une opinion publique qui ne lui pardonne pas ses nuits folles au Studio 54 à New York ou dans un hôtel de Toronto avec les Rolling Stones, ridiculisée par la presse qui la traite de mère irresponsable et pourchassée par les paparazzis qui la croquent dans des positions embarrassantes comme en témoigne cette photo qui a fait le tour du monde et qui la montre ne portant pas de petites culottes, Margaret Trudeau a connu son lot d'humiliations. A-t-elle l'impression d'avoir retrouvé sa crédibilité? «Aujourd'hui, en tout cas, on m'écoute, répond-elle. Je gagne ma vie en donnant des conférences sur la maladie mentale à la grandeur du Canada. Mes salles sont toujours pleines. On m'écoute, on me consulte et je sens que je contribue positivement à la société.»

Divorcée de l'homme d'affaires Fried Kemper avec qui elle a eu deux enfants, Margaret a aujourd'hui quatre petits-enfants, trois grands fils et une seule fille, Alicia. C'est à Alicia et à toutes les filles dont la mère est aux prises avec une maladie mentale qu'elle a dédié son livre. Pourquoi? «Parce que la maladie mentale des femmes est différente de celle des hommes. Quand j'ai perdu mon fils Michel et que je pouvais à peine respirer, puis deux ans plus tard quand, Pierre est mort, il a fallu que je rassemble toutes mes énergies pour me soigner. Alicia n'avait que 9 ans et pendant trois années complètes, elle m'a perdue. Par la suite, elle m'a accompagnée sans me juger dans mes premiers pas vers un certain équilibre.»

Sa santé mentale, dit-elle, lui est revenue le jour où elle a accepté sa bipolarité et où elle a cessé d'être accro à ses phases d'euphorie maniaque. En 2001, en se retrouvant à l'air libre après un internement de deux mois et demi, elle a changé son alimentation, cessé de fumer de la mari, s'est mise au jogging et au yoga, ponctuant le tout d'une médication légère et occasionnelle. «Plus jeune, je voulais être utile. J'étais loin de me douter que cette utilité s'actualiserait un jour grâce à la maladie mentale. L'important pour moi aujourd'hui, c'est que je serve aux autres et non plus qu'ils se servent de moi.»

Célèbre au moment où la culture de la célébrité se mettait en place, Margaret Trudeau aura connu 15 longues minutes de gloire. Mais contrairement à bien de ses compagnons d'infortune, elle a survécu. C'est en soi un exploit.


Crédit photo ; L'Actualité

045 - Emma Watson, ligne de vêtement bio

Voici un article  du site CocoPerez sur les ambitions de Emma Watson dont la carrière Harry Potterienne tire à sa fin.

With the end of the Harry Potter franchise soon approaching, Emma Watson suddenly has a lot more free time on her hands.
But the actress is definitely going to keep busy. Aside from attending college, Emma will also be creating her own clothing line!
The 20-year-old cutie is collaborating with Alberta Ferretti to create a collection. Reveals Emma:
"We are doing an organic clothing range. I can't reveal the name yet but there will be more information about it soon."
But don’t expect anything very modern as Emma’s inspiration is English actress Jane Birkin. Adds the cutie, "Very classic, 60s Jane Birkin.”
So just how did Emma get involved with Ferretti?
Turns out the actress was the one who was approached. Emma reveals Ferretti “wrote to me and said, 'I saw what you did with People Tree and I think it's a great idea and will you do something with me?'"
And we're loving that the collection will be organic. Emma adds:
"I will put it out there that I will work for anyone for free if they are prepared to make their clothing fair trade organic."
Unfortunately, you'll need to wait to check out the new clothes. The line won't be released until late next year.

vendredi 12 novembre 2010

044 - Rien de trop beau pour Ralph Lauren

Article   de RelaxNews sur le site de cyberpresse, Ralph Lauren organise un gros spectacle alliant son, lumière et technologie pour fêter les 10 ans de son site internet.

Ralph Lauren organise deux spectacles pour fêter ses sites Internet


Crédit photo ; Ralph Lauren

Pour fêter le dixième anniversaire de son site américain d'e-commerce, et le lancement de sa version britannique, Ralph Lauren organise deux spectacles en public «quatre dimensions» ce 10 novembre, dans ses magasins de Madison Avenue (New York) et Bond Street (Londres).

L'expérience sensorielle durera dix minutes et fera appel à de la musique d'ambiance, et même à du parfum Ralph Lauren. Les façades des deux magasins s'illumineront et projetteront des images de mannequins et de joueurs de polo sur quatre étages. Les spectacles seront visibles sur Internet dès le 11 novembre sur le site Ralph Lauren.

David Lauren, le fils du fondateur de la marque, a déclaré à l'International Herald Tribune qu'il considérait ces spectacles comme un parfait amalgame de mode, d'art et de technologie. «Ca va tout changer -- je n'en reviens pas -- ça va changer la façon dont nous regardons l'architecture. Ca va changer le commerce, le cinéma, la publicité, tout.» Les spectacles ont été créés en superposant des effets d'optiques créés par de minuscules pixels de lumière sur des répliques en 3D des immeubles.

Cette dernière prouesse technologique de Ralph Lauren n'est pas une surprise. Le mois dernier, la marque est arrivée deuxième (ex-aequo avec Louis Vuitton) de l'index Digital IQ des marques de luxe, développé par Scott Galloway, professeur à la Stern School of Business de l'Université de New York et fondateur de la société d'analyse marketing Luxury Lab. L'index évaluait les «compétences numériques» de 72 marques de luxe dans le monde, en analysant leur site Internet, leur stratégie de marketing numérique, leur présence sur les réseaux sociaux et leurs applications pour smartphones.

Ralph Lauren a reçu des louanges pour ses applis pour portables et son site d'e-commerce (qui rapporte 200 millions de dollars par an aux États-Unis), entre autres.


Vidéo "Behind the scene"


043 - Une limonade luxueuse

Un article  de l'Agence France-Presse sur le site de cyberpresse qui nous annonce le retour du luxe sous forme de boisson.

La limonade en or, breuvage de luxe


Crédit photo Agence France-Presse

Contacté par un client de Dubaï à la recherche d'une boisson sans alcool extraordinaire, un limonadier de Champagnole en France a élaboré une limonade de luxe : dans le liquide sucré, scintillent une myriade de paillettes d'or 24 carats en suspension.
«L'effet est seulement visuel, les paillettes sont tellement fines qu'on ne les sent même pas sur la langue et encore moins au goût, ce qui étonne souvent les gens. Elles donnent juste un effet fun et festif», explique Hugo Sublet, 39 ans, patron de la petite entreprise de limonade artisanale.

Enfant, il était un grand amateur de cette boisson. Il a finalement épousé la fille d'un limonadier avant de reprendre au début des années 2000 l'entreprise familiale créée en 1856, pour la renommer Elixia.
Et quand un importateur de boisson de Dubaï s'est tourné vers lui au printemps 2010 pour trouver un «produit original et festif» qui se dénoterait de la concurrence, il dit s'être «inspiré du champagne à paillettes d'or qui marche très bien chez les rappeurs américains».

«L'alcool est interdit dans certains pays, un produit festif sans alcool comme le nôtre peut remplacer la bouteille de vin. Il y a un véritable créneau à exploiter», assure le limonadier dont les produits, confectionnés exclusivement avec du sucre de canne et des arômes naturels, se veulent haut de gamme.

«Nos volumes de production sont restreints et je ne veux pas sacrifier la qualité du produit pour une histoire de prix. Nous diffusons donc dans les cafés, hôtels et restaurants de luxe», explique-t-il.
La société de Champagnole est notamment connu pour sa limonade bio et ses blanc et rouge «limés», un mélange de vin et de limonade.

Toutes variétés comprises, la société, qui emploie deux salariés, produit environ 500 000 bouteilles par an et écoule 50% de sa production à l'étranger. Sur le marché européen, la bouteille à paillette d'or se vendra entre huit et dix euros.

Selon Hugo Sublet, «le prix reste correct pour une boisson sympa et originale qui peut amuser à un anniversaire, une fête ou à Noël».

Sélectionnée parmi les innovations du dernier Salon international de l'agroalimentaire de Paris, cette limonade de luxe plait et intrigue. La composition du breuvage et sa teneur en or sont un secret industriel. Car la plus grosse difficulté est de maintenir les paillettes entre deux eaux. «Nous avons mis un mois pour trouver une épaisseur de feuille spécifique», explique le limonadier.

«Le soft drink avec des paillettes d'or, c'est une innovation mondiale, il n'y a qu'Elixia à Champagnole qui fait cela», s'enthousiasme Hugo Sublet, qui espère conclure une vente avec les magasins Bon marché à Paris et Harrods à Londres. «Ce serait une vitrine extraordinaire pour nous», admet-il.
Le chef d'entreprise confie avoir aussi été contacté par des importateurs d'Allemagne, de Russie, d'Australie et d'Asie. Des contacts lui ont expliqué qu'au Japon, «ingérer de l'or est synonyme de longue vie, notre produit intéresse donc particulièrement».